Lionel Messi remporte le Ballon d’or pour la septième fois

L’Argentin Lionel Messi a remporté ce lundi 29 novembre un septième Ballon d’or.

L’Argentin Lionel Messi a remporté ce lundi 29 novembre un septième Ballon d’or. FRANCK FIFE/AFP

Avec sept trophées, le footballeur argentin est le joueur le plus titré depuis la création du Ballon d’or.

Quel règne impérial ! Sans partage, Lionel Messi a remporté le Ballon d’or 2021, le septième pour l’Argentin et le premier de l’histoire du Paris SG, s’isolant un peu plus au firmament du football après avoir devancé ce lundi 29 novembre Robert Lewandowski et Jorginho.

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Le FC Barcelone, qui a vu partir la « Pulga » à Paris cet été, a toujours un trophée dans ses rangs puisque sa capitaine Alexia Putellas soulève le troisième Ballon d’or féminin de l’histoire, et le jeune Pedri a remporté le trophée Kopa de meilleur jeune (moins de 21 ans).

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Enfin, le gardien de l’Italie championne d’Europe, Gianluigi Donnarumma, remporte le trophée Yachine de meilleur portier.

Et de sept !

« C’est incroyable d’être à nouveau ici. Il y a deux ans [lors de son sixième sacre, NDLR], j’ai cru que c’étaient mes dernières années et aujourd’hui me revoilà devant vous. On a commencé à me demander quand j’allais prendre ma retraite, et aujourd’hui je suis là à Paris, très heureux », a déclaré Messi.

Le Ballon d’or 2021 a déjà été sacré six fois auparavant (2009, 2010, 2011, 2012, 2015 et 2019) sous le maillot du Barça, qu’il a quitté en larmes cet été pour rejoindre le PSG, après vingt ans en « blaugrana ».

Cette fois, il a très probablement dominé le scrutin pour avoir guidé l’« Albiceleste » à son premier trophée depuis 28 ans, et le premier trophée majeur de « La Pulga » (La Puce) sous ce maillot, après quatre finales perdues, trois en Copa America (2007, 2015 et 2016), une en Coupe du Monde (2014).

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Ce nouveau succès représente aussi un triomphe pour le PSG, qui touche là son tout premier Ballon d’or, le deuxième pour un club français après celui de Jean-Pierre Papin avec Marseille (1993).

Le Libérien Georges Weah, sacré en 1995, avait joué le premier semestre au PSG mais soulevé le trophée sous le maillot de l’AC Milan. Auparavant la meilleure place d’un Parisien était la troisième, pour Neymar, en 2017, année commencée au FC Barcelone. Zlatan Ibrahimovic (2013) et Kylian Mbappé (2018) ont terminé quatrièmes.

Cristiano Ronaldo classé sixième

Le prix de « Gigio » Donnarumma embellit encore la soirée parisienne.

Gala maussade en revanche pour Cristiano Ronaldo, « seulement » sixième de l’édition 2021, et qui a boudé la cérémonie présentée par Didier Drogba et Sandy Heribert et maugréé sur son compte Instagram, écrivant tout de même : « J’envoie toujours mes félicitations à ceux qui gagnent. »

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Avec cinq trophées, il prend du retard dans sa compétition avec Messi et les années filent, rendant de moins en moins probable que l’Argentin soit rattrapé.

Lewandowski aussi est déçu. Il ne deviendra pas cette année le premier Ballon d’or polonais. Le buteur du Bayern a probablement raté le coche quand « France Football » a décidé de ne pas attribuer son prestigieux trophée en 2020, année tronquée par l’épidémie de Covid-19.

Classé quatrième en 2015, huitième en 2019, « Lewy » obtient tout de même le meilleur classement pour un joueur polonais, après les troisièmes places de Kazimierz Deyna (Legia Varsovie) en 1974 et Zbigniew Boniek (Widzew Lodz/Juventus) en 1982.

Il se console aussi avec le prix de meilleur buteur de l’année, créé pour cette édition par « France Football ».

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« Je suis très honoré par ce trophée, je sais ce que veut dire être là sur le terrain, être un buteur, parvenir à ses fins », a dit Lewandowski.

Benzema aussi a rêvé du Ballon d’or. Longtemps annoncé parmi les favoris, il termine au pied du podium (quatrième), de loin le meilleur de ses sept classements – sa plus belle place était jusqu’alors seizième en 2014.

Alexia Putellas couronnée

La troisième place est occupée par l’Italo-Brésilien Jorginho, milieu défensif de l’Italie et de Chelsea (désigné club de l’année par le jury), et vainqueur à ce titre de l’Euro et de la Ligue des Champions cette année.

Le Ballon d’or féminin, lui, a couronné la capitaine du FC Barcelone et gagnante de la Ligue des Champions féminine, Alexia Putellas. « Alexia », le nom sur son maillot, succède à la Norvégienne Ada Hegerberg, première lauréate de l’histoire en 2018, et à la championne américaine et icône militante Megan Rapinoe (2019).

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Putellas (27 ans) devance sa coéquipière Jennifer Hermoso et leur victime en finale de C1, l’Australienne des Blues Sam Kerr.

L’Italien Gianluigi Donnarumma aussi a collectionné les trophées cette année. Champion d’Europe avec l’Italie, meilleur joueur de l’Euro 2020, il a aussi remporté le trophée Yachine de meilleur gardien. « C’était une année incroyable pour moi », a souri le géant « Gigio », qui « espère être à la hauteur de cet honneur sur le terrain », où il est en concurrence féroce avec Keylor Navas, avec qui il partage la cage du PSG.

Enfin, le trophée Kopa de meilleur jeune, où 32 anciens Ballons d’or votent, a récompensé Pedri, qui a brillé avec l’Espagne à l’Euro (demi-finaliste) et en Ligue des Nations (finaliste) et au Barça. Mais il reste du chemin au prodige pour gagner sept Ballons d’or, comme l’intouchable Messi.

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