La physique d’Einstein aiderait-elle à comprendre le cerveau ?

Iluminated brain in space ©Getty - Jumpstart Studios
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Existerait-il un pont conceptuel entre la physique de l’espace-temps et les neurosciences ?

Avec
  • Denis Le Bihan Directeur de NeuroSpin au Commissariat à l'Energie Atomique de Saclay, membre de l'Académie des Sciences

Le 12 avril 2013, inaugurant le projet BRAIN, Barak Obama déclara : "L’humanité est parvenue à identifier des galaxies qui sont à des milliards d’années-lumière d’ici, à étudier des particules bien plus petites qu’un atome, mais elle n’a toujours pas élucidé le mystère de ce kilo et demi de matière qui se trouve entre nos deux oreilles".

Presque dix ans plus tard, ce constat demeure en grande partie vrai. Mais se pourrait-il que la théorie de la relativité générale (la théorie de la gravitation mise sur pied par Einstein en 1915) aide à comprendre le fonctionnement du cerveau ? Existerait-il un pont conceptuel entre la physique de l’espace-temps et les neurosciences ?

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Avec Denis le Bihan, médecin, physicien, membre de l'Institut (Académie des sciences), membre de l'Académie des technologies et directeur depuis 2007 de NeuroSpin, une institution du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) à Saclay, consacrée à l'étude du cerveau par imagerie par résonance magnétique (IRM) à très haut champ magnétique, auteur de :  L’erreur d’Einstein : aux confins du cerveau et du cosmos (Odile Jacob, 2022).

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