Les fameux pesticides sont bannis à partir de ce samedi en France. Une interdiction destinée à protéger les colonies d’abeilles en déclin, mais qui ne fait pas l’unanimité.
Cela aurait pu être la grande annonce de la rentrée écologique… seulement voilà, Nicolas Hulot est sorti par là. Pourtant, comme promis par application de la loi biodiversité de 2016, à partir de ce samedi, les pesticides néonicotinoïdes sont interdits dans l’Hexagone. Aux trois substances (clothianidine, thiaméthoxame et imidaclopride) déjà bannies par l’Union européenne, la France en ajoute deux (le thiaclopride et l’acétamipride) pour en interdire, donc, cinq au total. La mesure, destinée à protéger les colonies d’abeilles en déclin, ne déclenche pourtant pas l’approbation générale. D’un côté, les agriculteurs dénoncent une décision prise sans réels fondements scientifiques et, surtout, sans solutions alternatives. De l’autre, les apiculteurs s’insurgent contre les dérogations et l’arrivée de nouveaux pesticides appelés en renfort, et dont on connaît encore mal les effets.
Cette interdiction ne suffira pas à résoudre le problème des abeilles
Les mots-clés associés à cet article