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Le trompettiste Ibrahim Maalouf condamné à 4 mois de prison avec sursis pour agression sexuelle

Il était jugé pour agression sexuelle sur une collégienne de 14 ans en 2013. Le parquet avait requis six mois de prison avec sursis.

Le Monde avec AFP

Publié le 23 novembre 2018 à 14h03, modifié le 24 novembre 2018 à 02h54

Temps de Lecture 1 min.

Ibrahim Maalouf, le 9 novembre au tribunal de Créteil.

Le tribunal de Créteil a condamné, vendredi 23 novembre, le trompettiste Ibrahim Maalouf à quatre mois de prison avec sursis pour une agression sexuelle sur une collégienne de 14 ans. Le tribunal a également condamné l’artiste à une amende de 20 000 euros. A l’issue d’une audience tendue le 9 novembre, le procureur avait requis six mois de prison avec sursis contre le musicien, jugeant « crédible » la version de la jeune fille et estimant qu’il y avait bien eu « surprise » et « contrainte ».

Pour la jeune fille, l’histoire commence avec un baiser « avec la langue » à la sortie d’un cinéma, dans le cadre d’un stage de troisième qu’elle effectuait au studio d’enregistrement de l’artiste franco-libanais à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), en 2013. Un « smack », un simple « bisou » initié par la jeune fille, assure lui Ibrahim Maalouf, 33 ans à l’époque. A la barre, il a mimé comment il lui a « pris les poignets » pour la repousser, « sans la brusquer ».

« Une importance démesurée »

Deux jours après, selon son ancienne stagiaire, il l’aurait à nouveau embrassée, dans son studio d’enregistrement cette fois. « Attrapée par le bassin », « comme si on faisait l’amour mais habillés », « je sentais son sexe derrière moi sur mes fesses », décrira-t-elle. Cette deuxième séquence n’a jamais existé soutient Maalouf, qui assure n’avoir jamais eu d’« attirance » pour cette « adolescente ».

Les parents n’ont signalé les faits qu’un an plus tard, après qu’elle se fut confiée à un médecin. Elle avait commencé à se scarifier et à avoir des troubles alimentaires, et a depuis effectué plusieurs hospitalisations et thérapies.

« Je pensais que c’était quelque chose de génial qui m’arrivait, avait dit à la barre la jeune femme, aujourd’hui âgée de 18 ans. Je lui étais reconnaissante, j’avais l’impression qu’il m’accordait une importance démesurée, à mon âge, avec sa notoriété. J’ai mis du temps à réaliser que ce n’était pas normal ». Dans ses réquisitions, le procureur avait cependant souligné la « non-dangerosité » d’Ibrahim Maalouf, et noté qu’il ne souhaitait pas requérir que ce dernier, qui enseigne la musique aux jeunes, ne puisse plus travailler avec des mineurs.

Le Monde avec AFP

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