Marine Le Pen et l’avortement : petite histoire d’un féminisme par opportunisme

Perpignan, 3 juillet 2021, alors que le rassemblement national tient son congrès à Perpignan afin d'introniser Marine Le Pen comme candidate à la présidentielle 2022, de nombreuses organisations et partis politiques manifestent contre " la haine et le FN " dans les rues de la ville.

Perpignan, 3 juillet 2021, alors que le rassemblement national tient son congrès à Perpignan afin d'introniser Marine Le Pen comme candidate à la présidentielle 2022, de nombreuses organisations et partis politiques manifestent contre " la haine et le FN " dans les rues de la ville. JC MILHET / HANS LUCAS VIA AFP

Au sujet de l’avortement, Marine Le Pen est assez trouble. Décryptage de sa « vraie » position et de ce qui la motive.

C’est une idée qui lui est « passée ». C’est en tout cas comme cela que Marine Le Pen formule auprès de nos confrères de Brut sa renonciation au concept d’« avortement de confort ». Concept qu’elle énonçait ainsi lors de sa première candidature à l’élection présidentielle en 2012 :

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« L’avortement de confort, un terme qui a scandalisé tout le monde, est pourtant utilisé par les médecins et semble se multiplier. Ce qu’on appelle les avortements répétitifs (deux fois, trois fois). Avant il y avait une femme sur 10 [dans cette configuration], il y en a deux sur 10 aujourd’hui qui utilisent l’avortement comme un véritable moyen contraceptif. Cette situation a des conséquences parce que beaucoup de médecins ne veulent plus faire…

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