Un homme âgé de 35 ans était jugé par le tribunal correctionnel de Quimper, ce lundi 10 octobre. Poursuivi pour violences conjugales, il écope de 9 mois de prison ferme.
« Il a voulu m’étrangler en pleine nuit, en plein délire, après m’avoir envoyé une claquette au visage ». La nuit du 30 octobre 2020 restera marquée dans la mémoire de cette femme, victime des violences de son concubin.
Il est environ 1 h du matin et elle dort tranquillement, cette nuit-là, à Quimper. Elle est soudainement réveillée par un jet de claquette. « Il était en plein délire car il venait d’avaler une plaquette entière d’anxiolytique. Il croyait qu’il était l’heure de préparer à manger aux enfants ». L’homme, âgé de 35 ans, casse la porte du four, la vaisselle, puis retourne dans la chambre de sa compagne. Et tente de l’étrangler. Elle résiste. Il lui dit alors : « Tu préfères que je sois violent ou que je te viole ? »
« L’anxiolytique m’a énervé. Je ne me sentais pas bien », a reconnu le prévenu aux vingt-huit mentions sur son casier judiciaire, ce lundi matin, devant le tribunal correctionnel de Quimper. Détenu dans le cadre d’une autre affaire, il comparaissait en visioconférence.
L’auditrice de justice a requis douze mois de prison avec un sursis probatoire. Le président du tribunal, Christophe Le Petitcorps, a relevé l’état de récidive légale et a condamné le prévenu à une peine de prison de neuf mois de prison ferme.