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Mais que fait la police ?
Où l’on reparle de la ministre Carole Grandjean, celle qui utilise ses chauffeurs pour apporter le goûter à ses enfants, entre autres services. Il s’agit cette fois, selon Mediapart, d’un ancien secrétaire administratif , dont la consommation de drogue influait sur ses relations de travail. «Selon plusieurs récits, le secrétaire se sent tellement en confiance qu’il consomme parfois de la cocaïne directement sur son lieu de travail, et se fait également livrer aux abords du ministère, auprès d’un homme avec qui il a rendez-vous juste à la sortie du métro Varenne», écrit le site d’info qui indique qu’une secrétaire du cabinet de la ministre a été dissuadée de se rendre au commissariat pour dénoncer ces pratiques. L’individu en question a quitté ses fonctions en mars. Deux mois après, il a été recruté pour une mission temporaire au sein du cabinet de la direction générale de la police nationale. Ça ne s’invente pas.
La droite forte
Tout sourire, Jordan Bardella s’est pointé de bonne humeur ce mardi 19 décembre dans les studios de France Inter. Il a parlé d’une «victoire» de son parti, «chaque jour un peu plus forte». Le projet de loi immigration va dans son sens, et le leader d’extrême droite s’en réjouit. Mais tout cela ne serait pas arrivé sans le soutien des LR, majoritaires au Sénat, qui reprennent une à une les propositions historiques du FN, devenu RN. Ce qui fait dire à son président qu’il pourrait, à terme, gouverner avec la droite. «Si demain il y a une dissolution, et que nous avons une majorité relative à l’Assemblée, nous proposerons à ces gens de LR, que j’espère sincères, de venir travailler à nos côtés. Ils seront les bienvenus», a déclaré Bardella qui, la semaine dernière, appelait à une dissolution lui permettant, espère-t-il, d’accéder à Matignon. On y verrait presque une proposition d’union des droites mais ce serait étonnant, tant Marine Le Pen s’est toujours opposée à ce concept. Il faut croire que les temps ont changé.
Paris fait de la résistance
Tout le paysage politique se laisse embarquer sur sa droite dans une surenchère de propositions toujours plus dures contre l’immigration… Toute ? Non ! Une ville peuplée d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours. A Paris, Anne Hidalgo compte bien entrer en «résistance» contre un projet de loi qu’elle juge «purement et simplement inacceptable». C’est en tout cas ce qu’elle a affirmé lundi lors d’un déplacement dans un centre médico-social de la capitale, rapportent plusieurs médias. La maire PS entend faire de sa ville «une terre de résistance démocratique et humaniste» face au «populisme» gouvernemental. «En Pologne, la résistance s’est faite où ? Dans les grandes villes. Il faut adopter la même attitude de résistance et de combativité qu’ont eue nos collègues à Varsovie», a-t-elle ainsi déclaré. Là où, rappelons-le, l’extrême droite gouvernait jusque très récemment.
EDIT 20/12/2023 : modification du paragraphe sur Carole Grandjean, le terme «ancien collaborateur» étant remplacé par «ancien secrétaire administratif»