Le dernier rapport de l’Observatoire des territoires, « Emploi et territoire », met en avant « la concentration de l’emploi dans les grandes aires urbaines ainsi qu’un décalage croissant entre localisation des emplois et des actifs avec, pour conséquence, un allongement des trajets domicile-travail ».

Autre constat : l’agriculture est le secteur qui a perdu le plus d’emplois depuis 1975, soit 1,4 million d’emplois en moins. Elle est passée de 10,1 % de l’emploi total à seulement 2,8 % en 2012. Cela s’explique par l’augmentation de la taille des exploitations et la recherche de gains de productivité. Cette baisse s’atténue depuis les années 2000.

Malgré cette chute, avec 700 000 emplois dans l’agriculture en 2012, la France reste l’État qui contribue le plus à la valeur de la production agricole de l’Union européenne. L’agriculture est bien implantée dans le pourtour du grand Bassin parisien, en Nouvelle Aquitaine, au nord de la Région Occitanie, à l’ouest de la Région Auvergne Rhône-Alpes, ainsi qu’à l’intérieur de la Bretagne.

L’étude note aussi que la valeur ajoutée annuelle agricole est très fluctuante selon les années. Enfin, si la France est le plus gros producteur de céréales de l’UE, elle n’est pas au premier rang pour le volume total de ses productions agricoles. En revanche, elle se classe en première position quant à la valeur de celles-ci.

M.-G.M.