L’Australie a proposé d’utiliser son brise-glace Aurora Australis pour transporter de la nourriture, 250 000 litres de combustible, des équipements mais aussi des scientifiques vers les bases françaises de recherche du pôle Sud.
Les stations Concordia et Dumont d’Urville, en Antarctique, “couraient le risque de se retrouver dans l’incapacité de se procurer du ravitaillement cet été, la marine française ayant décelé un grave défaut sur L’Astrolabe, son navire polaire, à quai à Hobart, en Australie”, rapporte Nature. Le bateau, qui devait entreprendre la traversée, est immobilisé depuis que l’avarie a été repérée, à la mi-novembre. Pour Aurora Australis, il ne s’agira que d’un détour puisque de, toute façon, il devait rallier début décembre l’île Macquarie, dans le sud-ouest de l’océan Pacifique, à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et l’Antarctique.
En outre, l’Australian Antarctic Division (AAD, Département australien de l’Antarctique) emmènera des passagers supplémentaires par voie aérienne, en plus des membres français d’une expédition qui était programmée. Cité par la revue scientifique, Jérôme Chappellaz, directeur de l’Institut polaire français Paul-Émile Victor, a déclaré : “Sans le soutien de l’AAD, la maintenance et l’approvisionnement de nos stations de recherche ainsi que la conduite de projets scientifiques français auraient été menacés.”
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