Camille Kouchner sur les violences sexuelles : « Il n’y a pas de prescription pour la liberté d’expression »

Camille Kouchner.

Camille Kouchner. ED ALCOCK/MYOP POUR « L’OBS »

Entretien  En janvier 2021, dans son livre événement « la Familia grande », la juriste Camille Kouchner dénonçait l’inceste subi par son frère par leur beau-père, le politologue Olivier Duhamel. Aujourd’hui, elle prend la parole sur les douze mois écoulés et sur ce qui reste à faire pour combattre le fléau des violences sexuelles contre les enfants.

C’était il y a un an. Le 7 janvier 2021 paraissait un livre qui avait été imprimé dans le plus grand secret. Et pour cause. Camille Kouchner y affirmait que son frère jumeau avait subi, à l’adolescence, des gestes incestueux de leur beau-père, le politologue Olivier Duhamel. Il a vite fallu se rendre à l’évidence en lisant « la Familia grande » : la fille de Bernard Kouchner et d’Evelyne Pisier avait trouvé les mots justes pour rompre une loi du silence dont elle souffrait depuis des décennies, mais aussi pour en disséquer des mécanismes hélas universels.

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Le livre de cette Antigone du XXIsiècle a fait l’effet d’une bombe à fragmentation. Le puissant Olivier Duhamel a démissionné de toutes ses fonctions. L’ancienne garde des Sceaux Elisabeth Guigou, que l’on citait comme une de ses proches, a renoncé à la mission sur l’inceste qui venait de lui être confiée. Et, dès le 23 janvier, le président de la République annonçait la création d’une Commission indépendante sur l’Inceste et les Violences sex…

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