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Anne Hidalgo : «Après les JO, les Parisiens se baigneront dans la Seine en 2025», promet la maire de Paris dans ses vœux

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a confirmé que les Parisiens pourront se baigner dans la Seine après les Jeux olympiques lors de ses vœux aux élus parisiens ce mercredi 10 janvier. De plus, elle a saisi l'occasion pour exprimer ces intentions pour la nouvelle l'année.

Des vœux et des engagements. Comme le veut la tradition, Anne Hidalgo a présenté ses vœux aux élus et aux agents de la Ville de Paris ce mercredi 10 janvier 2024. Elle a également profité de l'événement pour évoquer les grands défis de l'année, notamment les Jeux olympiques 2024, qui se tiendront dans la capitale du 26 juillet au 11 août.

«Après les JO, les Parisiens se baigneront dans la Seine en 2025», a-t-elle affirmé lors de son discours à l’Hôtel de Ville, avant d'inviter le préfet de région, Marc Guillaume, à l'accompagner dans ce «plongeon historique». Une déclaration faisant écho à la promesse de Jacques Chirac, alors maire de Paris, de se «baigner dans la Seine devant témoins», en 1993.

Contrairement à l'ancien président, Anne Hidalgo a assuré avoir tenu son engagement : «Tout le monde affirmait que c'était impossible, nous l'avons fait», s'est-elle félicitée. En effet, en juillet 2023, elle avait annoncé l'ouverture pour l'été 2025 de trois sites de baignade pour le grand public dans la capitale.

Les grands chantiers de 2024

Lors de son allocution, l’édile a abordé plusieurs points clé de son programme municipal en 2024. Elle a notamment évoqué le prochain vote du 4 février concernant le triplement des tarifs de stationnement pour les SUV, dans le but de limiter leur nombre et de réduire les accidents dont ils sont responsables. Si le «oui» l'emporte, les conducteurs devront ainsi payer 18 euros par heure dans les arrondissements centraux et 12 euros dans les arrondissements extérieurs, comme l'a souligné David Belliard (EELV), adjoint aux mobilités.

Anne Hidalgo a également souligné que le soutien aux associations féministes, engagées contre les violences faites aux femmes, demeurait un engagement fort de Paris, où «il n'y a pas de privilège pour les "monstres sacrés"». Une référence à l’acteur Gérard Depardieu, actuellement confronté à plusieurs accusations de viol.

Pour finir, la conseillère de Paris a soutenu que la ville «restera une ville-refuge avec ses valeurs et son histoire», en rappelant son refus de «faire le tri», comme elle l'avait déclaré lors d’une visite des locaux du lycée professionnel Suzanne-Valadon (18e arrondissement).

«Nous ne ferons jamais de différence entre les nationalités car la solidarité n'est pas une question de nationalité mais de dignité et de droits humains […] C'est l'honneur de Paris de résister, de créer», a-t-elle indiqué.

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